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Sécuri-Viande - projet de recherche "securiviande"

Stratégies préventives de la cancérogenèse colorectale
en production et transformation des viandes

Financement ANR-ALIA - Coordonateur: Dr. Fabrice PIERRE



Stratégies préventives de la cancérogenèse colorectale en production et transformation des viandes

Projet "SécuriViande" financé par l'Agence Nationale de la Recherche (France) comprenant des expérimentations in vivo et in vitro sur les moyens de produire des viandes sans toxicité: non promotrices de la cancérogenèse. Ce projet prend la suite du projet ANR Heme-Cancer. Le financement de l'Agence Nationale de la Recherche (programme ALIA) est prévu sur 4 ans (2011-2014). Les grandes lignes du projet SécuriViande sont données dans le schéma ci-contre (cliquer pour agrandir) =>
SecuriViande-ANR-ALIA-Project
    Les dix partenaires du projet SécuriViande
  • Partenaire 01 : INRA Toulouse, UMR1331 Fabrice Pierre, coordinateur, & Denis Corpet (cancéro.)
  • Partenaire 02 : Novaleads Ch. Furger (test de cytotoxicité alternatif à MTT)
  • Partenaire 03 : INRA, équipe CSGA-ChemoSens Dijon, UMR1324 Pascal Schlich (organoleptique, acceptabilité)
  • Partenaire 04 : CRNH Clermont, Didier Attaix & Noël Cano (exp. volontaires sains)
  • Partenaire 05 : INRA Clermont, UR0370 Valérie Santé-Lhoutellier (caractérisation)
  • Partenaire 06 : IFIP Alfort, Martine Carlier, Gilles nassy, J-Luc Vandeuvre (fabricat., caract.)
  • Partenaire 07 : Fict Paris, Thierry Gregori (communication filière Charcutiers)
  • Partenaire 08 : INRA Clermont, UR1213 Denys Durand & Céline Cossoul(dosages aldéhydes)
  • Partenaire 09 : Fleury Michon Jean-Daniel Decroocq (faisabilité industrielle)
  • Partenaire 10 : ADIV Clermont, Véronique Scislowski (fabric., caract., com. filière Bovine)

  • Finance ANR : Agence Nationale de la Recherche Elisabeth Guichard Dir.Progr., Claude Yven Gestion Sci.
Résumé du projet
Le cancer colorectal est la première cause de mort par cancer chez les non-fumeurs : en France, chaque jour, 100 personnes sont atteintes, 45 en meurent. L'épidémiologie montre que la consommation excessive de viandes rouges, de charcuteries et d'autres produits carnés est clairement un facteur de risque de cancer du côlon. Même si l'augmentation des risques relatifs liés à la consommation de viande est relativement faible (+25-30%), les recommandations du WCRF-2007 sont précises et fortes : limiter la consommation de viande rouge (moins de 300 g/semaine au niveau de la population) et éviter la consommation de viandes transformés. Ces recommandations actuelles, importantes pour la santé publique, conduisent donc à limiter ou à exclure la consommation des viandes rouges et des produits à base de viande, alors qu'ils apportent des nutriments essentiels difficiles à trouver ailleurs.
Il parait donc important de s'investir dans des stratégies préventives pour diminuer l'incidence du cancer colorectal sans arriver à l'arrêt de consommation de viande. D'après les résultats d'un précdent projet, HemeCancer (pdf) HemeCancer (Fr.jpg), ces stratégies peuvent se fonder (i) pour les industriels sur des modifications des procédés de fabrication des produits transformés et (ii) pour le consommateur sur des recommandations alimentaires précises (association d'aliments complémentaires). Ce projet vise donc à définir des conduites de productions apportant des bénéfices en termes de sécurité des aliments carnés, par rapport au risque de carcinogenèse colorectale.
meat cancer noc hne Pour ce projet, l'hypothèse majeure est que le fer héminique des viandes augmente la lipoperoxydation, la nitrosylation, et la cytotoxicité du contenu fécal : les aldéhydes et les composés N-nitrosés produits étant à l'origine de la promotion tumorale (voir schéma de gauche, le cliquer pour l'agrandir). Ce projet s'attachera donc à tester des formulations et des procédés de transformation des produits carnés de bœuf et de porc, limitant la formation de peroxydes, de composés N-nitrosés ou cytotoxiques dans l'intestin. A l'aide de modèles animaux et cellulaires les modifications de procédés les plus efficaces seront identifiées puis elles seront validées ensuite chez l'Homme (étude chez des volontaires sains). Pour cela en plus des marqueurs cités précédemment, la recherche des mécanismes impliqués au niveau moléculaire permettra de disposer d'un panel de marqueurs pour réaliser la transition rongeur/Homme et d'identifier pour les travaux futurs de nouveaux biomarqueurs de la relation viandes/cancer du côlon. Ce projet vise enfin à valider l'acceptabilité de ces nouveaux produits par le consommateur au niveau de leurs caractéristiques organoleptiques que de leur valeur santé. Cette démarche s'inscrit donc dans une dynamique industrielle d'amélioration nutritionnelle et de sécurité des produits destinés à la consommation afin de permettre aux deux filières de s'adapter au risque de carcinogenèse récemment identifié.


- Sécuri-Viande: Objectifs, Programme, Retombées

- Travaux équipe Toxalim-E9 PPCA brève présentation

Coordonateur du projet SécuriViande: Dr. Fabrice PIERRE E-mail:


hemecancer
English Abstract: SecuriViande, context and relevance

Red meat and processed meat intake is clearly a risk factor for colorectal cancer (CRC), according to meta-analyses of epidemiological studies (WCRF, 2007). The relative risks are not very high (RR=1.25-1.30) but the WCRF panel recommendations are rather strong: "Limit red meat intake (less than 300 g/week at a population level), and avoid processed meat intake". A major hypothesis that explains meat associated cancer risk is that heme iron in meat would increase lipoperoxidation, nitrosation and cytotoxicity in the digestive tract. Resulting aldehydes and N-nitrosated compounds (NOCs) would initiate and select tumour cells, and promote tumour growth (Pierre et al. 2003, 2004, 2006, 2008).
The research of preventive strategies is important to reduce cancer risk, if one does not ban or reduce drastically the intake of beef and pork meat. According to the result of a previous ANR project, Heme-Cancer (En.jpg), two strategies can be proposed: (i) industry could change processes to make modified processed meat (e.g., anaerobic process or new additive), or (ii) consumers could follow specific recommendations (e.g., eating a protective food in the same meal as processed meat)
The first suggestion would lead to the production of processed meat that do not increase cancer risk, by changing food processing: the goal of this project is thus to define processes and packaging that would improve food safety and decrease colorectal cancer risk, and understand the mechanisms involved. The "Securi-Viande" project also aims at the validation of these new processes in factory, at the validation of health efficacy and organoleptic acceptance of these new meat products by consumers.

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